Avis pandémie


 

Je vous souhaite beaucoup de force pour vivre dans la confiance, chacune et chacun individuellement et dans la mesure du possible, ces situations anxiogènes et exceptionnelles.

La confiance dans le beau, le vrai et le bon, qui en ce moment sont à la fois particulièrement malmenés et à la fois si souvent incarnés.

La confiance dans les progrès que feront peut-être, malgré les apparences imposées et à travers cette épreuve si énigmatique, la liberté dans le domaine socio-culturel et spirituel, la fraternité dans l’économie et l’égalité dans le domaine du droit public.

La confiance dans cette force d’aimer qui est en chacune et chacun même si, en ces temps oppressants de doute, en ces moments intenses de recherche de chaleur, de présence … cette réalité semble encore plus inaccessible.

L’œuvre de Rudolf Steiner peut aider, si la volonté existe ; non pas à faire le tour de la question, mais à s’y placer au centre, encore et toujours.

La courbe du mensonge et de l’erreur suit inexorablement celle des courbes des personnes infectées et de celle des défunts ; elle les dépassera probablement. Le discernement, l’amour de la vérité, sont plus que jamais à cultiver, à exercer, de manière proportionnelle à la vitesse et l’amplitude des informations.

Le cuir du matérialisme s’assouplira-t-il ? De toute façon, et malgré l’obstination de certains qui continueront à raturer leur page pour tenter de la corriger,  il sera nécessaire de trouver le courage d’être « Je suis » devant la page blanche. Et se décider à créer à partir du néant ; écrire, dessiner ou peindre quelque chose de nouveau.

Francis Duquesne